Wynau-Süsswasserkalk

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Darstellung und Status

Index
o3W
Farbe RGB
R: 245 G: 235 B: 90
Rang
lithostratigraphische Formation
Gebrauch
Element ist in Gebrauch
Status
informeller Begriff

Nomenklatur

Deutsch
Wynau-Süsswasserkalk
Français
Calcaire d'eau douce de Wynau
Italiano
Calcare d'acqua dolce di Wynau
English
Wynau Freshwater Limestone
Herkunft des Namens

Wynau (BE)

Historische Varianten

--- (Cartier 1859, Kaufmann 1872, Martin 1906), Calcaire lacustre d'Ober-Wynau (Rollier 1910), Bancs calcaires lacustres de Wynau (Rollier 1911), Süsswasserkalk von Wynau (Heim & Hartmann 1919), Wynauer Süsswasserkalk (Disler 1941), Wynauer-Süsswasserkalke (Waibel & Burri 1961), Wynauer Molasse (Büchi et al. 1965), Wynauer Süsswasserkalke (Gerber & Wanner 1984, Habicht 1987, Bitterli et al. 2011), Wynauerkalk (Weidmann 1984), Wynauer-Kalk = Wynauer Kalke = Muschelbank Chienisbänli (Gnägi 2007)

Beschreibung

Beschreibung

„Die Bohrungen zeigen, dass im oberen Teil dieser Schichtfolge die dicken Kalkbänke dominieren und nach unten und westwärts immer mehr feinklastische Sedimente auftreten.“ [Jordi in Bitterli et al. 2011 S.22]

Die Lithologie ist repräsentiert durch 3 Bänke mit einer Mächtigkeit zwischen 1.5 m bis 4 m aus klarem Süsswasserkalk mit Einschaltungen von grauem Sandstein, Mergeln, bunten Tonsteinen und Siltsteinen.

Mächtigkeit
20 - 30 m (Martin 1906, Erni & Kalterborn 1948, Gerber & Wanner 1984, forage RB-5, Picot 2002), bis 50 - 55 m (Heim & Hartmann 1919, Bitterli et al. 2011).

Komponenten

Fossilien
  • Gastropoden
  • Cyreniden
  • Säugetiere
  • Bivalven
  • Helicideen

Säugetierzähne

Hierarchie und Abfolge

Obergrenze

Arn, Heim in Heim & Hartmann (1919) fand heraus, dass der Wynau-Süsswasserkalk entgegen früheren Annahmen nicht über, sondern eindeutig unter der Aarwangen-Molasse liegt.

Untergrenze

Der Wynau-Süsswasserkalk liegt direkt, jedoch mit einer Schichtlücke, auf den verkarsteten Malmkalken mit geringmächtigen, siderolithischen Bildungen. Fischer (1965) beschreibt vom Aare-Ufer bei Wynau sandie Mergel mit marinen Foraminiferen des Rupélien.

Stratigraphische Diskussion

Picot (2002) stellte fest, dass der Wynau-Süsswasserkalk mit Einschlüssen von feinklastischem fluviatilem Material in temporären untiefen Süsswasserseen abgelagert wurde. Zur Zeit der Ablagerung dieses Süsswasserkalkes (Säugetierzone MP26) existierte das präalpine Meer der UMM nicht mehr (Berger et al. 2005). Im Wynau- und Oensingen-Süsswasserkalk manifestiert sich noch der Einfluss von lokalen Schüttungen aus dem Jura, der Entlebuch-Schüttung und geringfügigen Anteilen der Genfersee-Schüttung (Maurer et al. 1982).

Alter

Alter Top
  • frühes Chattien
Bermerkungen zu Top

MP26-MP27

Alter Basis
  • spätes Rupélien
Bermerkungen zu Basis

Rhabdochara-Hauptzone - Chara microcera Zone (env. MP23/MP24).

Datierungsmethode

Ein von L. Picot in der Bohrung RB6 (Wynau-Antiklinale) aufgefundener Säugetierzahn aus dem Grenzbereich Wynau-Süsswasserkalk/Aarwangen-Molasse, von B. Engesser als Protechimys major bestimmt, weist auf ein frühchattisches Alter (MP26) des Wynau-Süsswasserkalkes hin. Zur Zeit der Säugetierzone MP26 existierte das präalpine Meer der UMM nicht mehr (Berger et al. 2005).

Geografie

Geographische Verbreitung
In der Gegend von Wynau (BE): an der Nordflanke der Höchi sowie entlang des Aareufers beim heutigen Elektrizitätswerk in Oberwynau und östlich von Wynau; keilt ostwärts und nordwärts gegen synsedimentäre Hochlagen aus.
Typlokalität

Paläogeografie und Tektonik

  • USM-J
Tektonische Einheit (bzw. Überbegriff)
Herkunftstyp
  • sedimentär
Bildungsbedingungen

Die Süsswasserkalke mit Einschlüssen von feinklastischem fluviatilem Material wurden in temporären untiefen Süsswasserseen abgelagert (Picot 2002).

Metamorphose
unmetamorph

Referenzen

Neubearbeitung
Picot Laurent (2002) : Le Paléogène des synclinaux du Jura et de la bordure sud-rhénane: paléontologie (Ostracodes), paléoécologie, biostratigraphie et paléogéographie. GeoFocus 5, 240 p.

p.19: "Wynauer Süsswasserkalk : KAUFMANN (1872): « Sur la rive droite de l’Aare, on voit à l’ouest d’Ober-Wynau un banc de calcaire d’eau douce horizontal. Cependant, il n’est atteignable que par des niveaux d’eau très bas (...) sur la rive droite, on observe le prolongement de cette couche (...) environ 100 m plus loin. ». Il s’agit des affleurements de la centrale électrique de Wynau qui n’était pas encore construite à l’époque. La localité-type se situe à l’usine électrique de Wynau, sur la rive droite de l’Aare, LK Bl. Murgenthal, coord. 626.200 / 234.000 (fosse de construction Zentrale Wynau II). Différents profils ont été étudiés: le long du canal en basse eau de la Centrale Wynau II, coord. 626.250 / 234.100, sur la rive droite de l’Aare au-dessous de la cantine de la centrale Wynau I, coord. 626.450 /234.100 (dans ERNI & KELTERBORN 1948), comme le forage RB 5 de l’entreprise Colombi, Schmutz, Dorthe A. G : (MAURER et al. 1982), à 490 m à l’E de la centrale Wynau II. Les lithologies sont représentées par trois bancs épais de 1.5 m à 4 m d’épaisseur de calcaire d’eau douce clair, intercalés dans des grès fragiles gris, des marnes, des argiles bigarrées et des roches silteuses (forage RB 5). L’estimation de l’épaisseur de cette formation fluctue entre « minimum 25m » (MARTIN 1906) et environ 50 m. (HEIM & HARTMANN 1919). D’après ERNI ET KELTERBORN (1948), l’épaisseur est « plutôt de 30 m. » après les résultats du forage RB 5, l’épaisseur totale ne doit être estimée qu’à 20 m. La position stratigraphique des Wynauer Süsswasserkalk a été discutée en premier par MARTIN (1906). D’après cet auteur, les calcaires d’eau douce de la centrale électrique de Wynau reposent sur les « Aarwangerschichten », alors qu’ils sont, dans la forêt de Kellenboden (environ 2.5 km à l’est), recouverts par la KnauerMolasse sableuse, qui d’après KISSLING (1903) « est identique aux grès d’Aarwangen », mais MARTIN (1906) les compare avec La Molasse grise de Lausanne (Molasse lausannienne). Les « Aarwangerschichten » à la centrale electrique de Wynau ont été mises sous les Wynauer Süsswasserkalk, ce qui a engendré une interprétation erronée de la position des couches (MARTIN 1906). D’abord, HEIM & HARTMANN (1919) ont corrigé cette erreur. Heim affirme, que les Wynauer Süsswasserkalk représentent le membre le plus profond de l’USM de la région Aarwangen-Wynau, et sont recouverts par l’Aawanger Molasse concordante. Ce que les Wynauer Süsswasserkalk recouvraient, Heim ne pouvait le savoir avec les affleurements de surface. En revanche, BAUMBERGER (1927) par un niveau d’eau très bas de l’Aare sous les Wynauerkalk à Ober-Wynau, a trouvé une typique Blättermolasse (Molasse à feuilles) micacée (Molasse alsacienne, Aarwanger Molasse). La similarité lithologique fait que BAUMBERGER corrèle les Wynauer Kalk avec les Matzendorfer Kalk de la vallée de Balsthal. Ensuite, les Wynauer Kalk se situent stratigraphiquement d’après BAUMBERGER (1927 b) à 200 m au-dessus du contact Jurassique-Molasse. Cela été mis en doute par ERNI & KELTERBORN (1948). La connaissance des Wynauer Süsswaserkalk a été élargie par les forages les traversant en 1980 (MAURER et al. 1982). Au début, il semble, que les deux forages RB 4 (280 m à l’Est de la localité-type) et RB 5 ( à 490 m à l’est de la localité-type) soient aussi bien identiques. La succession des couches du forage RB 5 se montre identique à celle de la localité-type. Il s’agit de trois grands horizons calcaires d’épaisseurs identiques (1.5 m à 3.5 m) qui se découpent sur 18 m. (17 m. dans le RB5). Une série de forages a été effectuée de 1994 à 1995 par la CSD (Colombi Schmutz Dorthe AG) pour les CFF. Nous avons relevé ces forages. Deux forages RB6 / 95 et RB7 / 95 atteignent le Mésozoïque. Nous avons pu observer que les Wynauer Süsswasserkalk reposent directement sur le Mésozoïque ou sur le Sidérolithique (Bohnertz). Fossiles et Age : ERNI & KELTERBORN (1948) : Cepea subsulcosa Tho. (= Cepaea rugulosa Ziet.), Pomatias antiquum Brgt., Galba cornea Brgt., Planorbius cornu Brgt.. BAUMBERGER (1927) cite : Cepaea rugulosa Ziet., Ericia antiqua Brgt., Planorbis (Coretus) cornu Brgt., Limnaea (Galba) cornea Brgt. et des oogones de charophytes. BAUMBERGER conclut à un âge stampien supérieur (1927 a,1934). D’après la découverte de micromammifères, les couches de l’Aarwangermolasse appartiennent à la partie supérieure des Wynauer Süsswasserkalk dans le Stampien moyen (STEHLIN 1922). Le niveau Wynau 1 (ENGESSER & MAYO, 1987, ENGESSER 1990) appartient au niveau mammalien MP 27, se trouvant dans le Chattien (AGUILAR et al., 1997). Dans les forages RB6 / 95 et RB7 / 95 de ce travail, nous avons récolté une riche flore de charophytes et une dent de mammifère (niveau RB6 / 95 12.3-12.5 m.). Les charophytes du forage RB6 / 95 et RB7 / 95 appartiennent aux zones à major et microcera, soit l’intervalle allant du Rupélien moyen jusqu’à la base du Chattien. La dent de mammifère indiquerait un niveau mammalien MP26."

Wichtige Publikationen
Habicht J. K. A. (1987) : Schweizerisches Mittelland (Molasse). Internationales Stratigraphisches Lexikon Vol.1 Fasc.7b
Gnägi Christian (2007) : Die Landschaft um Aarwangen zur Zeit des Wynauersees. Jahrbuch des Oberaargaus 50, 86-105
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