Mélange infrabrèche

Darstellung und Status

Index

IBM, MIB

Farbe CMYK

(0%,0%,20%,2%)

Farbe RGB

R: 250 G: 250 B: 200

Rang

tektonisch-begrenzte lithostratigrafische Einheit

Gebrauch

Element ist in Gebrauch

Status

informeller Begriff

Nomenklatur

Deutsch

Infra-Brekzie-Melange

Français

Mélange infrabrèche

English

Infra-Breccia Mélange

Historische Varianten

calcaire trituré jaune (Lugeon 1895), Flysch à lentilles de Couches Rouges [sic] (Godel 1965), mélange tectonique infra-Brèche = wildflysch III (Mayoraz et al. 1988), Infrabrekzienmelange (Dall'Agnolo 1991, Dall'Agnolo 1997), mélange infrabrèche (Jeanbourquin et al. 1992), Mélange Infra-Brèche (Plancherel 1998), Mélange infrabrèche = Flyschs à lentilles inférieurs (www.geol-alp.com)

Links

Synonyme

Mélange de Chamossière

Mélange du Col de la Ramaz

Beschreibung

Beschreibung

"très mylonitique, à éléments du Briançonnais et de la nappe de la Brèche" [www.geol-alp.com]

Mächtigkeit

50-150 m (Jeanbourquin et al. 1992)

Hierarchie und Abfolge

Untergeordnete Einheiten

• Brèche de La Truche
• Calcaire de la Mine d'Or
• Membre de Sous le Rocher
• Carbonifère de Taninges

Untergrenze

Préalpes Médianes ou Ultrahelvétique

Geografie

Geographische Verbreitung

Préalpes du Chablais (Mont de Grange, Col de la Golèze, Val d'Illiez: Col de Cou, Pointe de l'Au, La Truche) et Préalpes Romandes (entre Meienberg et Luegle, Col du Cananéen, Quoqaire, col entre la Pointe du Tso-y-Bots et la Gummfluh).

Referenzen

Erstdefinition

Jeanbourquin Pascal, Kindler Pascal, Dall'Agnolo Stephan (1992) : Les mélanges des Préalpes internes entre Arve et Rhône (Alpes occidentales franco-suisses). Eclogae geol. Helv. 85/1, 59-83

p.71: Très écrasé, le MIB forme un horizon continu de faible épaisseur (50 à 150 m) à la base de la nappe de la Brèche. Bien développé entre Giffre et Rhône (torrent de Taninges, Septfontaine & Wernli 1972; torrent de Chamossière et des Chavonnes, Suchet 1988; col de Coux et les Mines d'Or - localité la plus accessible et la plus spectaculaire -, de Lepinay 1981, Jeanbourquin 1986), il est par contre presque totalement recouvert par des moraines entre Arve et Giffre. Cet ensemble comprend une matrice argileuse noire, finement clivée, très abondante et des blocs métriques à hectométriques d'affinité briançonnaise, pré-piémontaise et, plus rarement, sudhelvétique. Ces éléments, dont la plupart ont été décrits par Weidmann (1972), présentent les lithologies suivantes:

- des grès micacés à fragments végétaux attribuables au Carbonifère (Lugeon 1895, Gagnebin 1934 b, Septfontaine & Wernli 1972, Kindler 1988);

- des grès et des microconglomérats siliceux (faciès Verrucano, Permo-Trias);

- diverses cornieules, des calcaires dolomitiques (Trias) et du gypse d'âge indéterminé (Jeanbourquin 1986, ch. IV, p. 28-44);

- des brèches et des schistes carbonates, analogues au faciès des «Schistes inférieurs» de la nappe de la Brèche, attribués au Lias (Loup 1987). Parmi ces roches, les brèches de la Truche, partiellement dolomitisées, présentent des faciès qui rappellent ceux des parties frontales de la nappe de la Brèche (Weidmann

1972; comm. orale R. Plancherel);

- des calcaires pélagiques du Crétacé de type «Couches Rouges» (Crétacé supérieur et Paléocène?);

- des calcaires blonds à fucoïdes;

- des pélites grises à microfaune planctonique de l'Eocène moyen-supérieur (Suchet 1988);

- des calcaires massifs à oncolithes d'âge Jurassique moyen (Suchet 1988), analogues à ceux des Couches à Mytilus des Préalpes médianes rigides (membre du Rubli; Septfontaine 1984);

- des écailles composites de type Mine d'Or (fig. 5), attribuées à l'Ultrabriançonnais» par Lemoine (1961),

- des grès micacés à patine grise ou roussàtre dans lesquels Godel (1965, p. 42) a trouvé une discocycline connue dans l'Yprésien et le Lutétien.

La matrice de cet ensemble est toujours très déformée. Souvent associée et mélangée à ce que Lugeon (1895) appelait le «calcaire trituré jaune» (cornieule calcitique), elle présente de nombreuses bandes de cisaillement (fig. 9 a et 9 b de Jeanbourquin 1988) et des structures qui montrent le mélange progressif de clastes dans la cornieule calcitique (fig. 9 c de Jeanbourquin 1988), puis dans les schistes noirs, et réciproquement (Jeanbourquin 1986, fig. 4-6).

Le MIB apparaît comme un mélange «polygénique» puisqu'il contient des éléments

de socle et de couverture de deux séries distinctes (briançonnaise et pré-piémontaise).