Gompholite des Bayards

Darstellung und Status

Farbe CMYK
(0%,0%,0%,100%)
Rang
lithostratigraphische Einheit
Gebrauch
Element ist in Gebrauch
Status
lokaler Begriff (informell)

Nomenklatur

Deutsch
Les-Bayards-Juranagelfluh
Français
Gompholite des Bayards
Italiano
Gonfolite dei Bayards
English
Les Bayards Gompholite
Herkunft des Namens

Les Bayards (NE), Val-de-Travers

Historische Varianten

Gompholite (de galets jurassiens) (Muhletaler 1930), gompholite = Gompholite des Bayards (Muhletaler 1932)

Alter

Alter Top
  • Pliozän
Alter Basis
  • Miozän

Referenzen

Erstdefinition
Muhlethaler Charles (1930) : Feuilles 276 La Chaux et 277 Les Verrières. Atlas géol. Suisse 1:25'000, Notice expl. 2

Gompholite (pl): Brèche constituée par des éléments surtout kiméridgiens et portlandiens; elle est de formation postérieure au plissement des terrains environnants. L'absence de fossiles ne permet pas d'en fixer l'âge précis.

Neubearbeitung
Muhlethaler Charles (1932) : Etude géologique de la région des Verrières (Canton de Neuchâtel). Bull. Soc. neuchat. sc. nat. 56, 121-300

p.220: De la gompholite. Cette curieuse formation joue dans notre territoire un rôle très limité. Elle est loin de couvrir la même superficie que dans le synclinal du Locle-la Chaux-de-Fonds. Notre gompholite affleure au S. de la colline des Pérosettes, près de la gare des Bayards, au fond du vallon, à l'endroit où le synclinal des Verrières s'étrangle et où s'accomplit la disparition du noyau molassique. Ce dépôt, en partie caché par le pâturage, n'est visible que sur quelques mètres carrés ; il détermine un replat distinct dans la topographie. La gompholite des Bayards paraît être stratifiée ; sur une épaisseur visible de 1 m., nous avons mesuré un banc de 0m,70 plongeant de quelques degrés au S.E. Nous n'y avons observé aucune trace de fossile. Cette brèche, dont les éléments sont de provenance diverse, est constituée par des fragments anguleux, à angles souvent émoussés. Ces éléments sont soudés par un ciment calcaire dans lequel on distingue fréquemment à l'oeil nu des cristaux de calcite, ou sont réunis par un dépôt sableux, plus rarement argileux. Les vides qui subsistent sont tapissés de petits cristaux de calcite. La roche est très résistante ; seules les parties exposées depuis longtemps aux eaux pluviales se désagrègent plus facilement sous le marteau. Les fragments appartiennent à des terrains qui affleurent dans les environs, Kiméridgien et surtout Portlandien; nous avons observé de rares cailloux de Valanginien. Les éléments sont en général de petite taille ; les plus volumineux ont la grosseur du poing. Quand ils sont petits, la roche passe à un grès grossier. Cette gompholite, aujourd'hui si localisée, a dû se déposer dans une nappe d'eau tranquille et saturée de carbonate de chaux, dans laquelle des cours d'eau ont transporté les débris des terrains voisins. Une fois arrivés dans la nappe aqueuse, les cailloux ont été recouverts d'un précipité de carbonate de chaux (J. Favre, 130, p. 414-415). Entre certains fragments, nous avons mesuré 2 à 4 mm. de calcite. Quant aux rapports de cette gompholite avec les terrains environnants, il est impossible de les établir avec précision. Ces terrains sont le Valanginien inférieur et l'Hauterivien supérieur. Le premier appartient au flanc renversé de l'anticlinal du Mont des Verrières et plonge d'une trentaine de degrés au S.S.E.; le second fait partie du flanc normal de l'anticlinal de la Forêt des Cornées et plonge d'une quarantaine de degrés dans le même sens. Entre l'affleurement du Valanginien et celui de la gompholite, la distance est de quelques mètres et le terrain couvert d'herbe ; il en est de même entre l'affleurement de la gompholite et celui de l'Hauterivien. Entre ce Valanginien et cet Hauterivien passe, au moins théoriquement, le prolongement du synclinal molassique des Verrières ; nous inclinons cependant à croire qu'en ce point le remplissage molassique lui-même a disparu. Dans la vallée du Locle et de la Chaux-de-Fonds, la gompholite, suivant J. Favre, est contemporaine de la marne rouge vindobonienne (130). Dans la même vallée, L. Rollier croit pouvoir distinguer, des gompholites prises dans le synclinal miocène, une autre gompholite qui serait d'âge postmiocène et postérieure au plissement (132).

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