«Zone des Cols»

Représentation et statut

Couleur CMYK

N/A

Couleur RGB

R: 125 G: 125 B: 125

Rang

zone tectonique

Usage

Ce terme n'est pas en usage.

Status

terme informel

Nomenclature

Deutsch

«Sattelzone»

Français

«Zone des Cols»

Italiano

«Zone des Cols»

English

«Zone des Cols»

Variantes historiques

Zone des Cols (Renevier ----, Haug 1894, Sarasin & Collet 1906, Sarasin 1915, Bornhauser 1929b, Badoux 1963, Lombard et al. 1974), zone des Cols = digitation des Cols (Sarasin & Collet 1907), Sattelzone (Huber 1933), Zone des cols (Lombard 1975), Zone des Cols = Préalpes Internes (Caron 1976), Innere Randflyschzone (Paulcke 1906), Zone interne, transition Préalpes/zone externe (Plancherel 1998)

Remarques nomenclatoriales

voir aussi: Badoux 1945, 1946, 1963, 1988; Badoux et al. 1959; Badoux et al. 1962; Ferrazzini 1981; Furrer et al. 1956; Lugeon 1918; McConnell 1951; Mercanton 1963;

Moser 1985

Hiérarchie et succession

Unités hiérarchiquement subordonnées

• Nappe du Chamossaire
• Nappe du Meilleret
• Nappe d'Arveyes
• Nappe de Bex–Laubhorn
• Nappe du Sex Mort
• Mélanges transverses
• Mélange infrabrèche
• Mélange suprahelvétique

Géographie

Extension géographique

De Bex à Gsteig, en passant par le Col de la Croix et le Col du Pillon. Continuation vers Lauenen et Stüblen.

Références

Révision

Jeanbourquin Pascal, Kindler Pascal, Dall'Agnolo Stephan (1992) : Les mélanges des Préalpes internes entre Arve et Rhône (Alpes occidentales franco-suisses). Eclogae geol. Helv. 85/1, 59-83

p.62: Entre l'Arve (Haute-Savoie, France) et le Rhône (Suisse), la zone des Cols (fig. 1, II) se distingue des régions voisines par sa morphologie très adoucie de basse altitude. Les unités de ce secteur reposent, au sud, sur les formations tertiaires de l'Helvétique. Au nord, elles sont limitées par le chevauchement des nappes préalpines de patrie briançon¬ naise, ultrabriançonnaise ou prépiémontaise (nappe des Préalpes médianes et de la Brèche). Latéralement, cette région présente des équivalents possibles d'importance réduite et de contexte géotectonique différent dans le soubassement des klippes du synclinal de Thônes (fig. 1,1; Caron et al. 1967; Rosset & Charollais 1976). En Suisse, vers le NE, les unités pincées entre les Préalpes médianes et l'Helvétique sont beaucoup plus dévelop¬ pées. La présence de la nappe du Niesen facilite en outre la reconnaissance des différents ensembles tectoniques (fig. 1, III; Badoux 1945 et 1963, Gabus 1958, Weidmann etal. 1976). Le modèle de la diverticulation (Lugeon 1943) ainsi que le concept de «zone Submédiane» (McConnel & De Raaf 1929, Weidmann et al. 1976) ont été élaborés dans cette région. Dans la partie interne des Préalpes chablaisiennes, l'absence de grands éléments séparateurs, comme la nappe du Niesen, rend l'application de ces concepts plus délicate. Les unités helvétiques sont recouvertes par des ensembles chaotiques classiquement attribués à 1'«Ultrahelvétique inférieur» (tableau I, nappe de la Plaine Morte et de la Tour d'Anzeinde, Lillie 1937), mais récemment réinterprétés comme un olistostrome sommital helvétique (De Lepinay 1981). Dans ce travail, nous avons regroupé les différentes écailles de ce secteur en plusieurs mélanges dont les caractères tectoniques, sédimentaires et stratigraphiques apparaissent plus ou moins cohérents. Ces mélanges se présentent dans l'ordre de superposition suivant, du bas vers le haut: - Les mélanges suprahelvétiques (MSH) reposent systématiquement sur les nappes helvé¬ tiques ou sur l'Autochtone; ils contiennent essentiellement des éléments d'origine sudhelvétique et nord-valaisanne (Valaisan externe); selon le contexte et la nature des blocs constitutifs, trois sous-ensembles peuvent être reconnus: le mélange suprahelvétique inférieur (MSH inférieur), le mélange suprahelvétique moyen (MSH moyen) et le mélange suprahelvétique supérieur (MSH supérieur). - Le mélange infrabrèche (MIB) est caractérisé par des éléments d'origine briançonnaise et piémontaise. - Les mélanges transverses (MT) jalonnent localement des accidents décrochants.