strati.ch - Lexique lithostratigraphique de la Suisse

Représentation et statut

Variantes historiques: Sable du Salève (Renevier 1897), Sidérolithique du Salève p.p. = Sidérolithique salévien p.p. = grès sidérolithiques = grès quartzeux = grès de Cruseilles (Conrad & Ducloz 1977), grès de Cruseilles (Charollais et al. 1988), sables siliceux de Cruseilles (Bienfait 1991)

Âge au sommet

Âge à la base

Définition: Conrad Marc-André, Ducloz Charles (1977) : Nouvelles observations sur l'Urgonien et le Sidérolithique du Salève. Eclogae geol. Helv. 70/1, 127-141

p.134: Les grès de Cruseilles sont des grès quartzeux souvent très purs, blancs, parfois teintés en jaune paille, en brun ou en rouge par des hydroxydes ou des oxydes de fer. Exceptionnellement, ils contiennent des grains de glauconie et prennent alors une couleur verdâtre. En certains points, une très faible fraction de kaolinite et des traces d'illite (Sittler 1965) se mêlent à leur ciment. Ces grès sont imparfaitement cimentés et sont parfois si friables qu'ils ont souvent été décrits comme des sables. Ils forment une couche d'épaisseur irrégulière qui parfois s'interrompt, les poudingues de Mornex (Sannoisien?) ou la Molasse (chattienne) reposant alors directement sur les calcaires urgoniens. L'épaisseur de cette couche de grès varie de 0 à 40 m. Ces variations d'épaisseur sont dues principalement au fait que le mur du dépôt est une surface d'érosion très irrégulière creusée de poches et de cavités parfois assez vastes.