Hobel-Süsswasserkalk

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Représentation et statut

Couleur CMYK
(0%,0%,0%,100%)
Rang
Banc lithostratigraphique
Usage
Ce terme est en usage.
Status
terme local (informel)

Nomenclature

Deutsch
Hobel-Süsswasserkalk
Français
Calcaire d'eau douce de Hobel
Italiano
Calcare d'acqua dolce di Hobel
English
Hobel Freshwater Limestone
Origine du nom

Dorf Hobel = Hochwald (SO), SSE Basel

Variantes historiques

Kalk von Hobel b. Basel (Tobler 1905 Tab.2a), Süsswasserkalk von Hobel (Gutzwiller 1906), Calcaire à Planorbis pseudoammonius (Meyer 1928), Süsswasserkalke von Hobel = Süsswasserkalke von Hochwald = Planorbenkalke von Hobel (Waibel & Burri 1961), Süsswasserkalk von Hobel = Calcaire d'eau douce de Hobel = Calcaires à Planorbes d'Hobel (Picot 2002), Süsswasserkalk von Hochwald

Description

Épaisseur
Ca. 10 m (Bohrung Allschwil; Schmidt et al. 1924)

Composants

Fossiles
  • gastéropodes

Planorbis pseudoammonius

Hiérarchie et succession

Unités sous-jacentes

Âge

Âge au sommet
  • Oligocène précoce
Âge à la base
  • Eocène moyen
Méthode de datation

Lutétien par analogie avec les «Buchsweiler-Kalke» alsaciens (Baumberger 1934) ou Oligocène précoce (Schmidt et al. 1924).

Géographie

Extension géographique
Documentés localement à Hobel (Hochwald), Lausen (Kohlholz) et Aesch (Lenzberg), de même qu'à Arlesheim (Jura bâlois), à Hollenreben au sud du château de Birseck, et édans le forage d’Allschwil à Bâle.
Région-type
Solothurner Jura (SO)
Localité-type
  • Hobel = Hochwald (SO)
    Particularités du site
    • typische Fazies
    Coordonnées
    • (2615520 / 1257150)
    Note
    • <p>Typuslokalität des Hobel-Süsswasserkalkes: Hochplateau von Hochwald-Gempen (Gutzwiler 1906, Waibel &amp; Burri 1961)</p>
Point of interest
  • Bohrung Allschwil (BL)
    Accessibilité du site
    • Bohrkern
    Coordonnées
    • (2607330 / 1266700)
    Note
    • <p>Schmidt et al. 1924</p>

Paléogéographie et tectonique

  • USM-J
  • Sidérolithique
Termes génériques
Type de protolithe
  • sédimentaire

Références

Définition
Gutzwiller A. (1906) : Die eocänen Süsswasserkalke im Plateaujura bei Basel. Abh. Schweiz, paläont. Ges. 32 (1905)

S.6: Die Farbe des Gesteins ist weiss bis schwach gelblich weiss, selten rötlich. Kleine Drusen von Calcit, letztere die unregelmässige Höhlung ganz ausfüllend, durchsetzen das Gestein, dessen Gefüge bald ein dichtes mit flachmuscheligem Bruch, bald ein erdig kreidiges mit unebener Bruchfläche ist. Zahlreiche Konkretionen von Millimeter bis Centimeter Durchmesser geben dem Gestein oft ein oolithisches Aussehen.

Révision
Picot Laurent (2002) : Le Paléogène des synclinaux du Jura et de la bordure sud-rhénane: paléontologie (Ostracodes), paléoécologie, biostratigraphie et paléogéographie. GeoFocus 5, 240 p.

p.16: Süsswasserkalk von Hobel

(équivalent de Süsswasserkalk von Hochwald, Süsswasserkalk von Lausen, Süsswasserkalk von Kohlholz, Süsswasserkalk von Lenzberg, Süsswasserkalk von Aesh ):

GUTZWILLER (1906) donne la description suivante : « La couleur de la roche est blanche jusqu’à blanc faiblement jaunâtre, rarement rouge. Des petits nodules de calcite, ces derniers avec des dépressions irrégulières complètement remplies, traversent la roche (…). De nombreuses concrétions millimétriques à centimétriques donnent à la roche un aspect oolithique ». Dans le forage d’Allschwil (SCHMIDT et al., 1924), se trouve entre 300.70 et 311.4 le même calcaire riche en Planorbis pseudoammonius Schloth., imprégné par endroit par du bitume ; épaisseur environ 10 m. MERIAN (1821) connaissait ce dépôt, seulement sous forme de blocs de calcaire d’eau douce, avec des côtés et des coins anguleux, peu altérés, la plupart avec des morceaux ou des planorbes entières.

ROLLIER (1898) suppose, que les blocs calcaires avec les Planorbis pseudoammonius Schloth. à Lausen (Kohlholz) semblent remaniés et dérivent d’une brèche rouge à pisolithes de fer (brèche rouge sidérolithique), qui remplit une faille de rejet d’Hochwald à Gempen. Cette supposition et le souhait de voir le calcaire d’eau douce dans la coupe, sont la raison de cette décision, de trouver cette roche dans cette faille. De plus, cela entraine, que le calcaire d’eau douce avec des Planorbis pseudoammonius Schloth. de Lausen (Kohlholz) et au Lenzberg à Aesch (8-10 m d’épais), repose directement sur le dépôt de Hupper et le bolus de la Bohnertzformation (Eocène), comme celui observé au Lenzberg, recouvert par un complexe d’une puissance de 30-40 m de marnes jaunâtres et des calcaires d’eau douce, contenant localement des feuilles, et vers le bas un conglomérat de blocs du Malm. Sur l’âge de cette dernière formation, les avis sont partagés : appartenant à l’Eocène comme le suppose GUTZWILER (1906), ou appartenant à l’Oligocène, comme le montrent les résultats d’Allschwil (Schmidt et al., 1924), où à 297 m de profondeur sur le calcaire à Planorbes une lacune stratigraphique est présumée.

BAUMBERGER (1934) met ce calcaire lacustre dans le Lutétien ( Eocène moyen), du même âge que les «Buchsweiler-Kalke» de l‘Alsace, également riches en Planorbis pseudoammonius Schloth. (ANDREAE, 1883). Ainsi l’âge des Süsswasserkalk von Hobel est difficile à établir, soit Eocène moyen à supérieur soit Oligocène inférieur.

Dans la littérature, les calcaires à planorbes d’Hobel sont mis au même niveau que les calcaires d’eau douce de Lausen ou de Lenzberg (Aesch).

La localité-type des Calcaires d’eau douce de Hobel se trouve sur le plateau perché de Hochwald-Gempen dans le Jura de Soleure, à 1 km au nord de Hochwald et 10.8 km au SE de Bâle ; coord. 615.520 / 257 .15. La dénomination des calcaires provient du nom du village d’Hochwald, appelé «Hobel» par les locaux.

En dehors des trois autres localités : Hochwald, Lausen (Kohlholz) et Aesch (Lenzberg), les calcaires à planorbes éocènes semblent affleurer à Arlesheim (Jura baslois), à Hollenreben au sud du château de Birseck, et établi plus loin dans le forage d’Allschwil à Bâle.

GUTZWILER (1906) mentionne les fossiles : Planorbis pseudoammonius Schloth, Planorbis (Segmentina) chertieri Desh., Paludina (Viviparus) novigentiensis Desh., Euchilus deschiensianum Desh., Glandina cordieri Desh., Craspedopoma stehlini Gutzwiller, Pomatias sandbergeri Noulet (=Cochlostoma (Obscurella) buxovillum Wenz), Pomatias (Cochlostoma) hochwaldensis Gutzwiller, Nania voltzi Desh., Nania occlusa F. Edw., Patula oligogyra Andreae, Helix (Canariella) laxecostulata Sandb., Pupa (Abida) multicostulata Gtzw., des restes de plantes : Grewia macrocarpa Gutzw. (= Celtis).

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