Gompholite de Daubrée
Retour à Molasse du JuraReprésentation et statut
- Couleur CMYK
- (0%,44%,75%,6%)
- Couleur RGB
- R: 240 G: 135 B: 60
- Rang
- unité lithostratigraphique
- Usage
- Ce terme est en usage.
- Status
- terme informel
Nomenclature
- Deutsch
- Daubrée-Gompholith
- Français
- Gompholite de Daubrée
- Italiano
- Conglomerato di Daubrée
- English
- Daubrée Conglomerate
- Origine du nom
-
En hommage aux travaux de Gabriel Auguste Daubrée (1814-1896) sur les dépôts du Sidérolithique.
- Variantes historiques
-
Gompholithe de Daubrée (Fleury 1909, Picot 2002), eocänes Konglomerat = Gompholithe de Daubrée (Waibel & Burri 1961), Daubrée-Konglomerat (Bläsi et al. 2015), Conglomérat de Daubrée (Mojon et al. 2018), ?Calcaires / Gompholithes de Daubrée (Liniger 1925, Buxtorf & Christ 1936, Sittler 1965)
Hiérarchie et succession
- Unité hiérarchiquement supérieure
- Unités hiérarchiquement subordonnées
Âge
- Âge au sommet
-
- Eocène tardif
- Âge à la base
-
- Eocène moyen
- Méthode de datation
-
Mammifères de l’Eocène moyen à supérieur dans le Bolus associé (Bartonien et Ludien) (Stehlin 1903-1910, Heim, 1919).
Géographie
- Extension géographique
- Régions bordières du Bassin de Delémont (Glovelier, Soulce, vallée de Vermes, Moulin du Bourrignon), Jura bernois, soleurois (Dünnerntal, Guldental, Marchstein) et bâlois (E Passwang).
- Région-type
- Bassin de Delémont
- Point of interest
-
-
Lirenrain (SO)
Particularités du site- typische Fazies
- verschwundener Aufschluss
- (2608395 / 1232115)
- Staehelin 1924 S.4, Bläsi et al. 2015 S.57
-
Lirenrain (SO)
Paléogéographie et tectonique
-
- Sidérolithique
- Termes génériques
-
-
Jura
:
Juragebirge
-
Jura
:
- Type de protolithe
-
- sédimentaire
- Conditions de formation
-
Le dépôt des pisolithes de fer (Bohnerz) correspond à une formation continentale
tropicale de l’Eocène moyen à supérieur ( Bartonien et Ludien) (Stehlin 1903-1910, Heim, 1919, Picot 2002).
Références
- Définition
- 1909) : Le Sidérolithique suisse: contribution à la connaissance des phénomènes d'altération superficielle des sédiments. Mém. Soc. Fribourg Sc. nat., Geol. Geogr. 6, 260 pages (
- Révision
-
2002) :
Le Paléogène des synclinaux du Jura et de la bordure sud-rhénane: paléontologie (Ostracodes), paléoécologie, biostratigraphie et paléogéographie. GeoFocus 5, 240 p.
p.14: Gompholithe de Daubrée
FLEURY (1909) donne la description suivante : « La gompholithe de Daubrée est un poudingue, formé par une accumulation de galets, de dimension, de nature très variables, réunis par un ciment calcaire, quelquefois siliceux, mais toujours ferrugineux et empâtant de nombreuses pisolithes de fer. Les galets appartiennent en général aux étages du Jurassique supérieur (en moyenne 95 à 98 %) ; mais il y a cependant des débris de couches plus profondes, du Dogger, du Lias et même du Trias quelquefois. Ces proportions varient ailleurs avec les localités et les gisements : dans certains cas par exemple, le Portlandien et le Kiméridgien à eux seuls forment jusqu’à 99 % des galets ».
« La forme et les dimensions de ceux-ci varient dans une large mesure. Le diamètre des plus gros ne dépasse pas les 30 cm et cette taille est une exception ; en moyenne il varie entre 5 et 12 cm ; les dimensions moindres sont cependant fréquentes. En général, les galets sont roulés et arrondis ; les formes anguleuses sont rares : cependant dans quelques cas, on voit un passage de la gompholithe à la brèche »
« Le ciment des gompholithes est aussi très différent, non seulement suivant les localités, mais même dans un seul gisement. D’ordinaire, il est calcaire et rappelle la pâte de certains calcaires jurassiques, mais il diffère par de nombreuses veines de calcite ou d’oxydes de fer. Il est d’ailleurs le plus souvent très ferrugineux, coloré en rouge brique ou même quelquefois jaunâtre ».
La Gompholithe de Daubrée, qui a été décrite incorrectement comme Calcaire de Daubrée par quelques auteurs, est un conglomérat avec des pisolithes de fer, s’approvisionnant dans le Bolus (argiles rouges) du Sidérolithique (Bohnerzformation). Grâce aux restes de mammifères découverts dans le Bolus accompagnant, H.G STEHLIN (1903-1910) conclut enfin que le dépôt des pisolithes de fer (Bohnertz) correspond à une formation continentale tropicale de l’Eocène moyen à supérieur ( Bartonien et Ludien) (Heim, 1919).
Une localité type pour la gompholithe de Daubrée n’a jamais été nommée par FLEURY. Le nom a été proposé par FLEURY (1909) en souvenir du chercheur célèbre et savant A DAUBRÉE, qui a été parmi les premiers à étudier ces dépôts du Sidérolithique. Cette dénomination est encore aujourd’hui employée. Cette expression générale est attribuée autant aux Calcaires de Daubrée, qu’aux conglomérats.
La répartition de la Gompholithe de Daubrée s.str. est plus importante que celle des Calcaires de Daubrée s. str., et se limite essentiellement au Jura de Soleure et bernois. LINIGER (1925) donne une description détaillée des lieux de gisements de la Gompholithe de Daubrée du bassin de Delémont, où il montre que les affleurements sont limités à des régions bordières du bassin , alors qu’ils ne se rencontrent nulle part à l’intérieur du bassin.
D’autres lieux de gisement se trouvent dans les localités de la pente de Passwang à Höfen Dürrenberg, à Marchstein, N Essert Jeannerin et à Gustiberg (Waibel, 1925), plus loin dans la vallée de Vermes (Elber, 1920), dans le Guldental, dans le Dünnerntal, plus loin à Moulin du Bourrignon, au N de Soulce et à la Channeté au NNW de Glovelier (LAUBSCHER, 1948)
(
-
Calcaire de Daubrée
- Name Origin
-
En hommage aux travaux de Gabriel Auguste Daubrée (1814-1896) sur les dépôts du Sidérolithique.
- Rang
- pétrographie
- Statut
- terme local (informel)
- En bref
-
Calcaire d'eau douce à pisolithes de fer représentant un faciès local temporaire de la Gompholithe de Daubrée.
- Age
- Eocène moyen