«Marnes vertes à Ostrea crassissima»

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Représentation et statut

Couleur CMYK
N/A
Couleur RGB
R: 125 G: 125 B: 125
Rang
unité lithostratigraphique
Usage
Ce terme n'est pas en usage.
Status
terme local (informel)

Nomenclature

Deutsch
«Crassissima-Mergel»
Français
«Marnes vertes à Ostrea crassissima»
Italiano
«Marna a Ostrea crassissima»
English
«Crassissima Marl»
Origine du nom

Nom associant la lithologie et l'huître fossile caractéristique Ostrea crassissima Lamarck = Crassostrea gryphoides (Schlotheim) = Ostrea helvetica Defrance.

Variantes historiques

marnes mollassiques à grandes huîtres (Jaccard 1869), Marnes vertes du Locle et de La Chaux-de-Fonds (Rollier 1910), Marnes vertes à Ostrea Helvetica et petits galets vindéliciens (Rollier 1911), Marnes molassiques fossilifères d'âge vindobonien = marnes molassiques vertes = marnes du canal de la Ronde = Marnes vertes à Ostrea Helvetica = Marnes vertes des Eroges (Rollier 1912a p.91), --- (Favre 1911), Marnes vertes à Ostrea crassissima (Bourquin 1946, Waibel & Burri 1961)

Hiérarchie et succession

Limite supérieure

Marnes rouges et vertes à Helix

Limite inférieure

Conglomérat basal de l'OMM-II (= Poudingue à fossiles Albien remaniés ; Helvétien)

Âge

Âge au sommet
  • Burdigalien
Âge à la base
  • Burdigalien
Méthode de datation

"Helvétien" auct.

Géographie

Extension géographique
Unité restreinte au synclinal du Locle – La Chaux-de-Fonds (canal de la Ronde et secteur de la gare / Crêtets).
Région-type
Environs du Locle et de La Chaux-de-Fonds (NE).

Paléogéographie et tectonique

  • OMM-II
Termes génériques
Type de protolithe
  • sédimentaire
Conditions de formation

milieu saumâtre

Références

Révision
Becker, D. (2003) : Paléoécologie et paléoclimats de la Molasse du Jura (Oligo-Miocène): apport des Rhinocerotoidea (Mammalia) et des minéraux argileux. GeoFocus 9, 329 p.

A.1 Marnes vertes à Ostrea crassissima

Ce terme est introduit par FAVRE (1911) lors de ses travaux sur la description géologique des environs du Locle et de La Chaux-de-Fonds.

BOURQUIN (1946) décrit des affleurements au SW de la Gare de La Chaux-de-Fonds et dans la région du Locle, au lieu dit « Les Eroges ». Il mentionne une série des Marnes vertes à Ostrea crassissima surmontant des conglomérats de l’« Helvétien » (voir 2.2.2 Conglomérats & Grès de l’OMM) et recouvertes par la Formation des Marnes rouges et vertes à Hélix également de l’« Helvétien ».

Cette formation n’a qu’une valeur locale et est restreinte au synclinal du Locle – La Chaux-de-Fonds. Les anciens auteurs la datent communément de l’« Helvétien ». Elle pourrait également définir, par analogie aux affleurements de Corban, coupe de GREPPIN (1855) et ROLLIER (1898) (602.49/243.98) et coupe de l’église de Corban (GREPPIN, 1855 ; ROLLIER 1898 ; LINIGER, 1925 ; THEILER, 1998 ; coupe COR de ce travail) (603.20/243.85), une série de transition avant les Marnes rouges et vertes à Helix (voir 2.2.2 Conglomérats & Grès de l’OMM).

Principales publications
Bourquin Ph. (1946) : Feuilles 114 Biaufond, 115 Les Bois, 116 La Ferriere, 17 St-Imier. Atlas géol. Suisse 1:25'000, Notice expl. 15
Becker, D. (2003) : Paléoécologie et paléoclimats de la Molasse du Jura (Oligo-Miocène): apport des Rhinocerotoidea (Mammalia) et des minéraux argileux. GeoFocus 9, 329 p.
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