«Graviers supérieurs» (de la Basse Mentue)
Retour à GlaciostratigraphieReprésentation et statut
- Couleur CMYK
- (4%,0%,29%,4%)
- Couleur RGB
- R: 235 G: 245 B: 175
- Rang
- Membre lithostratigraphique (Sous-formation)
- Usage
- Ce terme est en usage.
- Status
- terme informel
Nomenclature
- Deutsch
- «Graviers supérieurs» (de la Basse Mentue)
- Français
- «Graviers supérieurs» (de la Basse Mentue)
- Italiano
- «Graviers supérieurs» (de la Basse Mentue)
- English
- «Graviers supérieurs» (de la Basse Mentue)
- Variantes historiques
-
Graviers supérieurs à 550 m (Aubert 1981)
Description
- Épaisseur
- 30-40 m à Bioley-Magnoux (Parriaux 1969)
Âge
- Âge au sommet
-
- Pléistocène tardif
- Âge à la base
-
- Pléistocène tardif
Géographie
- Extension géographique
- Versants E de la Mentue autour de Bioley-Magnoux et Donneloye (avec prolongement en profondeur vers l'E).
Paléogéographie et tectonique
-
- Niederterrasse
- Type de protolithe
-
- sédimentaire
- Conditions de formation
-
"Dans cette marge glaciaire souvent inondée se déposaient des matériaux morainiques déversés par le glacier ou remaniés par les eaux de ruissellement et par le Lombrax. L'instabilité du barrage glaciaire et son abaissement graduel rendent compte de l'étagement des graviers sur le versant et de leur morphologie indécise." (Aubert 1981)
- Métamorphisme
- non métamorphique
Références
- Définition
-
1981) :
Géomorphologie du Gros-de-Vaud. Mém. Soc. vaud. Sci. nat. 17/2, 57-116
(
p.78: 4.1. Les graviers supérieurs à 550 m
Ils figurent en surfaces continues sur les versants de Donneloye et de
Bioley-Magnoux, bien que leur observation soit rarement possible et que
la tranchée du gazoduc y ait révélé une certaine discontinuité. Si notre
hypothèse sur la Mentue d'Ogens est exacte, ils doivent dissimuler son
ancien cours au N de Bioley-Magnoux, où leur épaisseur, mesurée par
sondage électrique, atteint 30 à 40 m (Parriaux, 1969). Au-delà de leur
limite orientale, deux exploitations révèlent l'existence de formations sem¬
blables jusqu'à 660 m, hors de la figure.
Leur morphologie ne diffère guère de celle des versants morainiques
avec pourtant, par places, des ébauches de replats. Enfin leur structure
n'est observable que dans les deux gravières excentriques, qui montrent
l'une et l'autre de la moraine d'ablation, lavée et remaniée, associée à des
graviers stratifiés. Ce cachet glaciaire est confirmé par le diagramme de
leur degré d'émoussé qui diffère peu de celui de la moraine proprement
dite (fig. 7). Précisons qu'il a été établi sur des galets recueillis dans une
ancienne exploitation située au N de Bioley-Magnoux (coord. 544, 55/176,
20).
Ces graviers supérieurs sont assimilables à des kames de type marginal,
c'est-à-dire des accumulations dans les eaux retenues au bord d'un glacier.
Dans ce cas particulier, la glace rhodanienne occupait encore le Gros-de-
Vaud, à l'exception de la croupe de Thierrens, et s'étendait au N sans
discontinuité dans la dépression subjurassienne et dans celle de la Broyé,
dans les situations 6, 7 et 8 des schémas de Parriaux (1978).
Dans cette marge glaciaire souvent inondée se déposaient des maté¬
riaux morainiques déversés par le glacier ou remaniés par les eaux de
ruissellement et par le Lombrax. L'instabilité du barrage glaciaire et son
abaissement graduel rendent compte de l'étagement des graviers sur le
versant et de leur morphologie indécise. Dans la région de Payerne, Par¬
riaux (1978) et Rumeau (1954) ont décrit des dépôts semblables, mais dans
des conditions de plus grande stabilité.