Marnes et calcaires du Roc à l'Aigle

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Représentation et statut

Couleur CMYK
(19%,0%,26%,18%)
Couleur RGB
R: 170 G: 210 B: 155
Rang
unité lithostratigraphique
Usage
Ce terme est en usage.
Status
terme local (informel)

Nomenclature

Deutsch
Roc-à-l'Aigle-Mergel
Français
Marnes et calcaires du Roc à l'Aigle
Origine du nom

Le Roc à l'Aigle (VD)

Variantes historiques

Oehrlimergel + Oehrlikonglomerat = Riesenkonglomerat + Valanginien (Arn. Heim 1920), Berriasien + Valanginien (Gabus 1958), Marnes et calcaires du Roc à l'Aigle (Anatra et al. 1980)

Description

Épaisseur
50-125 m (Anatra et al. 1980)

Composants

Fossiles
  • charophytes

Coscionoconus alpinus Leupold, Chara sp.

Hiérarchie et succession

Unités sus-jacentes

Âge

Âge au sommet
  • Hauterivien
Âge à la base
  • Berriasien
Méthode de datation

Calpionelles (Remane in: Anatra et al. 1980) et par comparaison de faciès / encadrement

Références

Définition
Anatra Serge, Ackermann Anton, Homewood Peter (1980) : Les faciès de l'Ultrahelvétique du Montsalvens (Préalpes externes) et la région d'Anzeinde (Préalpes internes). Eclogae geol. Helv. 73/1, 283-292

p.284: c) Les marnes et calcaires du Roc à l'Aigle

Ce niveau montre d'assez fortes variations latérales entre les diverses coupes tant du point de vue des épaisseurs que dans le détail des faciès. Au Roc à l'Aigle (572.200/123.245), la séquence est constituée de trois parties: à la base, une alternance de marnes, calcaires argileux («mudstone» et «bio-wackestone») et calcarénites («oo-» et «bio-grainstone»). Les deux premiers faciès, contenant essentiellement des faunes pélagiques, montrent de fréquentes structures de slump alors que le troisième, avec base erosive, «groove casts» et son matériel néritique déplacé, montre un caractère turbiditique au sens large (nous ne discuterons pas ici le mécanisme précis de la mise en place, soit coulée gravifique, courant de turbidité ou autre). Cette partie montre une épaisseur variant entre des extrêmes de moins de 10 m et de plus de 40 m. Par-dessus vient une alternance de calcaires et marnes («bio-wackestone») à faune pélagique, variant entre 5 m et 50 m d'épaisseur, alors que la partie supérieure de cette séquence (35 m) est formée de calcaires gréseux («bio-wackestone») contenant jusqu'à 10% de quartz détritique au début.

L'âge de la première partie est donné avec une assez bonne précision par les calpionelles comme Berriasien (niveaux B, C, D, dét. J. Remane). La deuxième partie débute au Berriasien supérieur ou au Valanginien, mais la troisième, plus détritique, et qui n'est pas datée avec précision, est classiquement attribuée à l'Hauterivien.

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