Leucogranite des Grépillons

Retour à roches plutoniques tardi- à postvarisques du massif du Mont Blanc

Représentation et statut

Couleur CMYK
(0%,41%,61%,4%)
Couleur RGB
R: 245 G: 145 B: 95
Rang
unité lithostratigraphique
Usage
Ce terme est en usage.
Status
terme informel

Nomenclature

Deutsch
Grépillons-Leukogranit
Français
Leucogranite des Grépillons
Italiano
Leucogranito dei Grépillons
English
Grépillons Leucogranite
Origine du nom

Arête des Grépillons (VS)/(Italia)

Variantes historiques

Quarzporphyre des Val Ferret (Duparc & Mrazec 1897), porphyres quartzifères du Val Ferret (Corbin & Oulianoff 1935), Val Ferret-Porphyre (Grasmück 1961), Granitporphyr (von Raumer 1971), Porfidi quarziferi (Châlets de la Brenva, Fauteuil des Allemands) = Porfidi quarziferi poco laminati del Grapillon (Bearth), leucogranite-porphyre = granites filoniens leucocrates (Bl. Orsières), leucogranite porphyre (Marro ----)

Description

Description

avec présence de lentilles basiques ?

Âge

Âge au sommet
  • Paléozoïque tardif
Âge à la base
  • Paléozoïque tardif

Géographie

Extension géographique
Val Ferret italien (Châlets de la Brenva, Fauteuil des Allemands) et suisse (Grépillons, Reuse de l'A Neuve, Pointe des Six Niès, Treutsebo, Reuse de Saleinaz, Le Châtelet, La Breya), Mont Chemin.
Localité-type

Références

Définition
Marro Christian (1987) : Histoire des granitoïdes du Mont Blanc en Suisse. Bull. Soc. Frib. Hist. Nat. 76/1-2, 73-128

p.84: Le leucogranite-porphyre était nommé «Granitporphyr» par von Raumer (1971), suivant la nomenclature de Streckeisen (1967). Localité-type: Creux-de-la-Breya (573.025/96.000/2300 m).

La matrice du leucogranite-porphyre a un grain moyen de 0.5 mm. Elle contient des «gouttes» de quartz polycristallin de plusieurs mm de diamètre et parfois des feldspaths pouvant atteindre un cm (planche 4). La variété de taille de ces cristaux lui confère une texture seriale. Il s'agit d'une roche bien définie, même s'il n'est pas toujours facile de l'identifier à l'affleurement.

Nos études microscopiques et chimiques le confirmeront. Elle a une double nature : filons dans le granite du Mont Blanc et semelle entre ce dernier et la rhyolite (fig. 2, 3) :

Les filons ont quelques mètres à quelques dizaines de mètres de largeur. Leur position est sensiblement parallèle à celle du leucogranite. Le contact avec le granite du Mont Blanc est parfois magmatique, mais le plus souvent repris par la tectonique.

La semelle sépare toujours le granite du Mont Blanc et la rhyolite. Sa largeur peut être de plusieurs centaines de mètres.

La fig. 4c met bien en évidence la double nature du leucogranite-porphyre, ses contacts s'y groupent dans deux domaines, A(155,41 NEà 172,45E) et B (42,70 NW). Le domaine A contenant également les contacts à l'intérieur des roches mésozoïques, sédimentées sur un fond plus ou moins plat, avait à l'origine une position horizontale. Les deux domaines se retrouvent dans le diagramme des fractures du granite de bordure (fig. 4b). Le premier (A) se limite au versant S de la Breya. Le second (B) concerne tout le massif et met en évidence la relation tectonique-intrusion.
haute de page