Gompholite à Microcodium elegans

Représentation et statut

Couleur CMYK
(0%,0%,0%,100%)
Rang
unité lithostratigraphique
Usage
Ce terme est en usage.
Status
terme incorrect (mais utilisé de manière informelle)
Discussion du statut

Nomenclature

Deutsch
Microcodium-elegans-Nagelfluh
Français
Gompholite à Microcodium elegans
Italiano
Conglomerato a Microcodium elegans
English
Microcodium elegans Conglomerate
Origine du nom

Nom dérivé du fossile Microcodium elegans Glück.

Variantes historiques

Conglomérat à Microcodium elegans (Favre 1937, Waibel & Burri 1961), Gompholithe (Bourquin 1946), conglomérat à Microcodium elegans (Becker 2003)

Composants

Fossiles

Microcodium elegans Glück

Âge

Méthode de datation

Helvétien (Waibel & Burri 1961)

Géographie

Extension géographique
Synclinal du Locle – La Chaux-de-Fonds.
Région-type
Région du Locle (NE)
Typusprofil
  • Le Crêt-du-Locle (NE)
    Particularités du site
    • typische Fazies
    Coordonnées
    • (2549400 / 1213750)
    Note
    • <p>Waibel &amp; Burri 1961, avec Microcodium abondant</p>
Point of interest

Paléogéographie et tectonique

  • OSM-J
Termes génériques
Type de protolithe
  • sédimentaire

Références

Définition
Favre Jules, Bourquin Ph., Stehlin H.G. (1937) : Etudes sur le Tertiaire du Haut-Jura neuchâtelois. Mém. Soc. Paléont. Suisse 60, 47 pages
Révision
Becker, D. (2003) : Paléoécologie et paléoclimats de la Molasse du Jura (Oligo-Miocène): apport des Rhinocerotoidea (Mammalia) et des minéraux argileux. GeoFocus 9, 329 p.

p.48: B.1 Gompholithe, conglomérat à Microdium elegans

Ce terme est introduit par FAVRE (1937) qui décrit pour la première fois Microdium elegans. Il la considérait comme une algue marine, mais aujourd’hui son origine terrestre subaérienne est reconnue et associée à des processus de biocorrosion des roches calcaires (BIGNOT, 1994).

BOURQUIN (1946) : « conglomérat à ciment calcairo-argileux et galets subanguleux, provenant du Malm supérieur et par endroits du Crétacé inférieur. Les galets sont généralement recouverts d’un encroûtement concentrique calcaire, blanc ou rose-rouge. Le seul fossile trouvé est Microcodium elegans ; il ne s’observe que dans les ciments ou dans les encroûtements». Microdium elegans est caractéristique de l’«Helvétien».

Stratigraphiquement la Gompholithe, conglomérat à Microcodium elegans correspond à la partie inférieure de la Gompholithe jurassique du Locle. La localité type de cette formation se trouve au Crêt du Locle (549.00/214.00). D’autres localités existent encore dans le synclinal du Locle – La Chaux-de-Fonds, notamment la coupe CdL de ce travail (550.75/214.20), le top du sondage des Billodes (546.82/211.70) et les profil de la Rue du Midi à la Chaux-de-Fonds (sondage14 = 552.66/216.72) (KÄLIN et al., 2001). Dans le synclinal des Brenets, au Nord-Ouest du Locle, on retrouve la Gompholithe « helvétique » à Microcodium elegans (WAIBEL & BURRI, 1961).
Principales publications
Bourquin Ph. (1946) : Feuilles 114 Biaufond, 115 Les Bois, 116 La Ferriere, 17 St-Imier. Atlas géol. Suisse 1:25'000, Notice expl. 15
Waibel A., Burri F. (1961) : Jura et fossé rhénan - Juragebirge und Rheintalgraben Internat. Strati. Lexikon - Lexique Strati. Internat. I/7a, 314
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