Conglomérat de Porrentruy

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Représentation et statut

Index
O1k, OpP
Couleur CMYK
(0%,10%,71%,6%)
Couleur RGB
R: 240 G: 215 B: 70
Rang
unité lithostratigraphique
Usage
Ce terme est en usage.
Status
terme local (informel)

Nomenclature

Deutsch
Porrentruy-Konglomerat
Français
Conglomérat de Porrentruy
Italiano
Conglomerato di Porrentruy
English
Porrentruy Conglomerate
Origine du nom

Porrentruy (JU)

Variantes historiques

Nagelfluh du Porrentruy (Choffat 1878), Sannoisien = Konglomerate von Porrentruy (Schneider 1960), Conglomérat de Porrentruy (Picot 2002, Aufranc et al. 2016, Mojon et al. 2018)

Remarques nomenclatoriales

Gompholithe d'Ajoie (Waibel & Burri 1961)

Hiérarchie et succession

Unité hiérarchiquement supérieure
Limite supérieure

Septarienton

Âge

Âge au sommet
  • Rupélien
Note sur le sommet

zone à Major

Âge à la base
  • Rupélien
Note sur la base

zone à Pinguis

Méthode de datation

Plus vieux que le Rupélien marin: sans doute Sannoisien (Schneider 1960) ; charophytes de la zone à Pinguis et de la zone à Major (Mojon et al. 2018)

Géographie

Extension géographique
Couloir, creusé dans le Malm, dans une direction NE-SW, passant par Bressaucourt, Porrentruy et Coeuve vers Réchésy et s'ouvrant dans le «Système de Bourogne».

Paléogéographie et tectonique

  • USM-J
Termes génériques
Type de protolithe
  • sédimentaire
Conditions de formation

Le système s’ouvre dans le «Système de Bourogne» (Sannoisien supérieur) du golfe de Montbéliard, une formation côtière du bassin salifère de Wittelheimer.

Métamorphisme
non métamorphique

Références

Révision
Picot Laurent (2002) : Le Paléogène des synclinaux du Jura et de la bordure sud-rhénane: paléontologie (Ostracodes), paléoécologie, biostratigraphie et paléogéographie. GeoFocus 5, 240 p.

p.21: Conglomérat de Porrentruy :

Dans un couloir, creusé dans le Malm, dans une direction NE-SW, passant par Bressaucourt, Porrentruy et Coeuve vers Réchésy, reposent des restes de conglomérats d’eau douce, contenant du Bolus et des pisolithes de fer remaniés, et plus vieux que le Rupélien marin, appartenant sans doute au Sannoisien (SCHNEIDER 1960). Le couloir s’ouvre dans le « Système de Bourogne » (Sannoisien supérieur) du golfe de Montbéliard, une formation côtière du bassin salifère de Wittelheimer. A l’opposé de la Gompholithe d’Ajoie (Rupélien), qui lui était attribué avant, cette formation n’est pas marine. Ces éléments proviennent exclusivement du Malm, en grande partie du Kimméridgien, ces blocs de Malm du soubassement allant du mètre cube aux petits galets ; ceux-ci sont bien arrondis, la plupart non triés, non liés en dehors de dépôt isolé. La formation finement clastique passe progressivement à des calcaires d’eau douce (Laubscher, 1963).

Nous avons levé des coupes au sud-ouest de Porrentruy, près de Bressaucourt (coord. 571.3 / 250.35) et à l’Oiselier (coord. 571.60 / 250.40). La première coupe a montré que cette formation contient à la fois des ostracodes continentaux et des foraminifères. Cette formation n’est peut-être pas strictement continentale et pourrait constituer un faciès côtier.

Le cadastre des gisements de mammifères fossiles du Musée de Bâle indique à Porrentruy (571.620 / 250.560) à l’Oiselier la découverte d’un Aceratherium.

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