Zone des calcaires hydrauliques

Représentation et statut

Couleur CMYK
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Rang
unité lithostratigraphique
Usage
Ce terme n'est pas en usage.
Status
terme incorrect (mais utilisé de manière informelle)

Nomenclature

Deutsch
Hydraulische Kalke
Français
Zone des calcaires hydrauliques
Variantes historiques
marnes et calcaires hydrauliques (Desor & Gressly 1859), Zone des calcaires hydrauliques (de Tribolet 1873c), calcaires hydrauliques dans l'Astartien inférieur (de Tribolet 1874a), Calcaires hydrauliques (Dreyfuss et al. 1956), Calcaires hydrauliques oxfordiens
Remarques nomenclatoriales
Pholadomyen (Jaccard 1869)

Links

Description

Épaisseur
60-150 m

Hiérarchie et succession

Limite inférieure
Couches é Spongiaires

Âge

Âge au sommet
  • Oxfordien
Âge à la base
  • Oxfordien

Géographie

Extension géographique
Jura neuchâtelois et vaudois (Rozières, Creux-du-Van, Brot-dessous, Longeaigues, Ste-Croix).

Paléogéographie et tectonique

Termes génériques
Type de protolithe
  • sédimentaire
Métamorphisme
non métamorphique

Références

Révision
de Tribolet Maurice (1873) : Recherches géologiques et paléontologiques dans le Jura neuchâtelois - I. Terrains jurassiques supérieurs. Mém. Soc. Sci. nat. Neuchâtel 4/2, 45-144

p.54: Zone des calcaires hydrauliques, Trib. 1873 La zone des calcaires hydrauliques commence avec la couche à Nulliporites Hechingensis et finit avec l'horizon des calcaires et marnes à Pholadomyes flabellées. C'est l'équivalent de la zone à Pholadomyes cordiformes de M. Jaccard. Ce massif qui forme un horizon presque aussi constant que le Spongitien, offre sur tout son parcours une constance remarquable. Ce sont des calcaires marneux, possédant une hydraulicité remarquable. C'est ainsi qu'ils sont exploités sur toute leur ligne de développement pour la fabrication de la chaux hydraulique. Nous mentionnerons dans notre pays les exploitations de Rozières, du Creux-du-Van, de Brot-dessous, de Longeaigues et de Ste-Croix. Ces couches calcaires qui ont en général une épaisseur de V2— I p., alternent assez régulièrement avec de très minces couches de marnes stériles et finement feuilletées. Peu à peu elles augmentent de puissance ainsi que leurs intercalations marneuses, leur dureté devient plus grande, elles commencent à contenir de l'hydrate d'oxyde de fer pulvérulent et le nombre des fossiles devient plus considérable. Nous passons ainsi au Pholadomien. A leur base, ces couches sont séparées du Spongitien par un épais massif de marnes bleuâtres que MM. Desor et Gressly appellent le troisième massif marneux.
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