«Calcaire à Pecten dewalquei»

Représentation et statut

Couleur CMYK
(0%,29%,57%,31%)
Couleur RGB
R: 175 G: 125 B: 75
Rang
unité lithostratigraphique
Usage
Ce terme est en usage.
Status
terme incorrect (mais utilisé de manière informelle)

Nomenclature

Deutsch
«Dewalquei-Kalk»
Français
«Calcaire à Pecten dewalquei»
Italiano
«Calcare a Pecten dewalquei»
English
«Dewalquei Limestone»
Origine du nom

Nom dérivé du bivalve fossile Chlamys (Pecten) dewalquei Oppel.

Variantes historiques

Calcaire compact à Pecten Dewalquei = Calcaires verdâtres à veines jaunes = Calcaire gris-vert à Pecten Dewalquei (Rittener 1902 p.5), Calcaire verdâtre à veines jaunes, à Pecten Dewalquei (Nolthenius 1921 p.3), Calcaire à Pecten dewalquei (Aubert 1943 p.6, Waibel & Burri 1961), Calcaire zoogène

Description

Épaisseur
14 m aux Epoisats et 25 m à Grange Neuve au N du Suchet (Nolthenius 1921) ; env. 30 m (Waibel & Burri 1961)

Composants

Fossiles
  • térébratulidés
  • gastéropodes
  • pectinidés

Chlamys (Pecten) dewalquei Oppel, Terebratula baltzeri Haas, Phasianella spec. (sehr grosse Form)

Hiérarchie et succession

Limite supérieure

«Calcaire à Entroques» de la base du Hauptrogenstein

Limite inférieure

Calcaires spathiques et oolithiques de l'Aalénien-Bajocien

Âge

Âge au sommet
  • Bajocien
Âge à la base
  • Bajocien
Méthode de datation

Véulien inf. = Bajocien (Nolthenius 1921)

Géographie

Extension géographique
Jura vaudois (vallon des Epoisats entre Vallorbe et la vallée de Joux, Grange Neuve au N du Suchet).
Localité-type
  • Vallon des Epoisat (VD)
    Particularités du site
    • Obergrenze
    • typische Fazies
    Accessibilité du site
    • Strassenanschnitt / Bahnanschnitt
    Coordonnées
    • (2516505 / 1171480)
    Note
    • Nolthenius 1921 p.3, Aubert 1943 p.6

Paléogéographie et tectonique

  • Dogger
Termes génériques
Type de protolithe
  • sédimentaire
Métamorphisme
non métamorphique

Références

Définition
Aubert Daniel (1943) : Monographie géologique de la Vallée de Joux (Jura vaudois). Matér. Carte géol. Suisse (N.S.) 78, 143 pages

p.6: 20 Calcaire à Pecten dewalquei

C'est le niveau que Nolthenius a nommé, par analogie avec Rittener (83) à Ste-Croix, «calcaire verdâtre à veines jaunes«, bien que sa teinte ne soit pas réellement celle-ci; c'est pourquoi nous préférons le désigner par le nom d'un fossile caractéristique qui y est très abondant.

Parmi les affleurements cités par Nolthenius, nous avons étudié plus particulièrement celui qui est situé environ 200 m de la sortie est du tunnel, et, qui a été rafraîchi par la construction d'un nouveau chemin. D'une façon générale, trois types de calcaires s'y rencontrent:

a) Calcaire gris-noirâtre très dur, avec veines de calcite et traînées ferrugineuses jaune-orange (lettre q de la figure).

b) Marno-calcaires sombres, localement imprégnés de bitume (b et c). Les fossiles y sont fréquents; outre Chlamys (Pecten) Dewalquei, Opp., nous y avons récolté plusieurs exemplaires d'une très grosse espèce de Phasianella dont il n'est pas fait mention ailleurs, ainsi que Terebratula Baltzeri, Haas.

c) Bancs à polypiers; calcaire dur blanchâtre, recristallisé, d'aspect saccharoïde (t).
Révision
Waibel A., Burri F. (1961) : Jura et fossé rhénan - Juragebirge und Rheintalgraben Internat. Strati. Lexikon - Lexique Strati. Internat. I/7a, 314

Calcaire à Pecten dewalquei (Dogger-Bajocien)

D. Aubert (1943): Monographie géologique de la Vallée de Joux (Jura vaudois). Mat. carte géol. Suisse, N.S. 78: 6.

Die Ablagerungen des Calcaire à Pecten dewalquei wurden von A.B. Tutein Nolthenius (1921: 3) in Anlehnung an Th. Rittener (1902: 7) als «Calcaire verdâtre à veines jaunes» bezeichnet, obgleich die Farbe des Gesteins in Wirklichkeit dieser Beschreibung nicht entspricht, denn nach D. Aubert zeigt dasselbe ein Grauschwarz mit Calcitadern und eisenhaltigen gelb-orange gefärbten Streifen, überlagert von dunkeln, lokal mit Bitumen imprägnierten Mergelkalken, reich an Fossilien, besonders an Chlamys (Pecten) dewalquei Oppel, ferner grosse Exemplare von Phasianella und von Terebratula baltzeri Haas. Das Dach wird durch eine Korallenbank gebildet, bestehend aus weisslichem hartem Kalk, der rekristallisiert ist und einen zuckerartigen Aspekt aufweist. Die Gesamtmächtigkeit beträgt zirka 30 m. D. Aubert schlägt nun vor, diese Ablagerungen nach dem sehr häufig vorkommenden Fossil zu benennen und den Namen «Calcaire à Pecten dewalquei» zu verwenden. Stratigraphisch liegen diese Ablagerungen im untern Teil des Bajocien und zwar zwischen einem Komplex von spätigen, oolithischen Kalken (unten), deren Alter nicht ganz sicher feststeht (unterstes Bajocien oder oberstes Aalenien) und dem Calcaire à entroques (Oolithe inférieur = Oolithe subcompacte) des obern Teils des Bajocien, sodass das Alter des Calcaire à Pecten dewalquei als unterer Teil des Bajocien angegeben werden kann. Eine Typ-Lokalität wird von D. Aubert nicht genannt. Ob sich diese Bezeichnung durchsetzen wird, erscheint fraglich, kommt doch Chlamys (Pecten) dewalquei Opp. auch im höhern Niveaux vor, z. B. in den «Couches de Brot» (= Obere Acuminataschichten), wo sie häufig ist (H. Schardt & A. Dubois, 1903: 382), und in den Variansschichten des obern Bathonien. Als Verbreitungsgebiet des Calcaire à Pecten dewalquei kommt vor allem der Waadtländer Jura in Frage. Fossilien: Chlamys (Pecten) dewalquei Oppel, Terebratula baltzeri Haas, Phasianella spec. (sehr grosse Form). Literatur: D. Aubert (1943), A.B.T. Nolthenius (1921), Th. Rittener (1902).
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