«Couches à feuilles» (OSM-J)

Représentation et statut

Couleur CMYK
(0%,0%,0%,100%)
Rang
faciès régional
Usage
Ce terme est en usage.
Status
terme local (informel)

Nomenclature

Deutsch
«Blätterschichten» (OSM-J)
Français
«Couches à feuilles» (OSM-J)
Italiano
«Strati a foglie» (OSM-J)
English
«Leaf Beds» (OSM-J)
Origine du nom

Nom dérivé de la richesse de l'unité en feuilles fossiles.

Variantes historiques

couches de lignite de la vallée du Locle (von Buch), Couches à feuilles (Jaccard 1869, Waibel & Burri 1961), couches à feuilles de la gare du Locle (Kübler 1962)

Description

Épaisseur
12 m (Jaccard 1869)

Composants

Fossiles
  • végétaux : Plantae

Heer 1855-1859, Jaccard 1869

Hiérarchie et succession

Unités sus-jacentes
Limite supérieure

Couches à Cypris

Limite inférieure

Marnes à Melanopsis

Âge

Âge au sommet
  • Miocène
Âge à la base
  • Miocène

Géographie

Extension géographique
Unité restreinte à la partie centrale à nord-occidentale du vallon du Locle, en particulier aux alentours de la gare.
Région-type
vallon du Locle (NE)
Localité-type
  • Le Locle (NE)
    Particularités du site
    • typische Fazies
    Accessibilité du site
    • verschwundener Aufschluss
    Coordonnées
    • (2547350 / 1212090)
    Note
    • dans le secteur de la gare (Jaccard 1869, Waibel & Burri 1961)

Paléogéographie et tectonique

  • OSM-J
Termes génériques
Type de protolithe
  • sédimentaire

Références

Révision
Waibel A., Burri F. (1961) : Jura et fossé rhénan - Juragebirge und Rheintalgraben Internat. Strati. Lexikon - Lexique Strati. Internat. I/7a, 314

Couches à Feuilles (Miocän-Tortonien)

A. JACCARD (1869): Description géologique du Jura vaudois et neuchâtelois. Mat. carte géol. Suisse 6: 98-99, 104-106.

Diese Ablagerungen wurden zuerst von E. DESOR & A. GRESSLY (1859: 138) beschrieben, doch ist durch den komplizierten tektonischen Bau die stratigraphische Aufeinanderfolge der einzelnen Schichten nicht richtig erkannt worden. Erst die Revision, die sich durch die Untersuchungen von A. JACCARD (1869) ergab, brachte Klarheit über die richtige Schichtfolge. Nach A. JACCARD ergibt sich für die «Couches à feuilles» von oben nach unten folgende Zusammensetzung: a) Calcaire brun, tendre, homogène, âpre au toucher, coquilles brisées ou friables 5.00 m b) Marne calcaire bitumineuse noirâtre, avec fragments de coquilles et débris charbonnés 1.00 m c) Marne calcaire schistoïde, rubannée, avec empreintes de Typha entrelacées 0.20 m d) Schiste calcaire, blanc crayeux, se divisant en plaquettes régulières, sur lesquelles sont étendues les feuilles. C'est la zone qui en renferme le plus grand nombre; l'épaisseur très constante de cette couche est de 0.20 m e) Calcaire crayeux bleu, passant au bleuâtre, puis au blanchâtre et renfermant dans sa partie moyenne des empreintes de feuilles beaucoup plus rares que dans la couche précédente; en revanche, les coquilles d'Unio y sont très abondantes. Malgré les differences de teinte il forme un seul banc homogène puissant de 1.60 m f) Calcaire à texture grossière, quoique tendre, de couleur blanchâtre ou brunâtre, se divisant en couches irrégulières; les fossiles y sont rares et mal conservés; ce sont encore des Unio, de petits Planorbes et des tiges et graines de Chara 4.00 m. Épaisseur totale 12.00 m. Zu erwähnen ist noch, dass sich in Schicht d) Bruchstücke von Fischen und Reste von Insekten (Calosoma jaccardi HEER, C. caraboides H., Buprestis loclensis H., etc.) finden; die Schicht a) hat eine Fliege (Limnobia jaccardi HEER) geliefert. Die Pflanzen wurden von Osw. HEER (1855-59) beschrieben. Diese Ablagerungen befinden sich nach A. JACCARD im obern Teil seiner «Formation d'eau douce supérieure du Locle» (= Oeningien); sie ruhen auf den «Marnes et calcaires marneux», die auch die «Marnes à Melanopsis» (siehe diese) von A. JACCARD umschliessen und werden überlagert vom «Calcaire siliceux, lignites», welche die «Couches à Cypris» (siehe diese) von A. JACCARD (1869: 96) enthalten. Eine eigentliche Typ-Lokalität der Couches à feuilles wird von A. JACCARD nicht erwähnt, doch mag das Gebiet des Bahnhofs von Le Locle als solche gelten. Die Bezeichnung dieser Ablagerungen wird hergeleitet vom zahlreichen Auftreten von fossilen Blättern. Die Benennung «Couches à feuilles» wird in der ältern Literatur noch gelegentlich erwähnt (z.B. J. FAVRE, 1911: 417). Diese Ablagerungen finden sich am Südhang [sic?] des Tales von Le Locle, doch sind sie bereits in der Combe Girard nicht mehr deutlich nachweisbar. Eine Liste der reichen Flora vom Bahnhof von Le Locle findet sich auf Seite 104-106 in A. JACCARD (1869). Literatur: E. DESOR & A. GRESSLY (1859), J. FAVRE (1911), OSW. HEER (1855-59), A. JACCARD (1869).

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