Grès du Mont-Olivet

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Rappresentazione e statuto

Colore CMYK
(0%,7%,37%,16%)
Colore RGB
R: 215 G: 200 B: 135
Rango
Membro litostratigrafico (Sotto-formazione)
Uso
Unità in uso.
Status
termine locale (informale)

Nomenclatura

Deutsch
Mont-Olivet-Sandstein
Français
Grès du Mont-Olivet
Italiano
Arenaria del Mont-Olivet
English
Mont-Olivet Sandstone
Origine del nome

Carrière du Mont-Olivet (FR), à l'ouest du Gibloux

Varianti storiche

Horizon III = Grès du Mont Olivet (Mornod 1949), Grès du Mont Olivet (Boegli 1972, Habicht 1987, Gabus 2000), Bryozoan-rich sandstone succession (Jost et al. 2016)

Descrizione

Geomorfologia
Zones tendre déprimée ou replats dans la série essentiellement conglomératique des Couches du Gibloux.
Potenza
25-30 m (Mornod 1949, Gabus 2000)

Gerarchia e successione

Unità di rango superiore
Unità sovrastante

Età

Geomorfologia
  • Burdigaliano
Età alla base
  • Burdigaliano

Geografia

Regione-tipo
Gibloux (FR)
Località-tipo
  • Carrière du Mont-Olivet (FR)
    Caratteristiche del sito
    • Obergrenze
    • typische Fazies
    Agibilità del sito
    • Steinbruch, Tongrube
    Coordinate
    • (2565340 / 1169285)
    Nota
    • Mornod 1949 p.8, Boegli 1972 p.79
Sezione-tipo
  • Carrière du Mont-Olivet (FR)
    Caratteristiche del sito
    • typische Fazies
    Agibilità del sito
    • Steinbruch, Tongrube
    Coordinate
    • (2565340 / 1169285)
    Nota
    • Mornod 1949 Fig.4, Habicht 1987

Paleogeografia e tettonica

  • OMM-II
Tipo di origine
  • sedimentaria

Referenze

Definizione
Mornod Léon (1949) : Géologie de la région de Bulle (Basse Gruyère) - Molasse et bord alpin. Mat. Carte géol. Suisse (N.S.) 91, 119 pages

p.8: e) Horizon III: Grès du Mont-Olivet

L'horizon est caractérisé par un gros complexe (le 25 à 30 ni. de couches essentiellement gréseuses, aux affleurements rares et limités aux coupures artificielles et aux carrières.

Peu résistant par rapport aux poudingues, l'horizon détermine des zones déprimées et des replats de terrain. Il est fort possible qu'il renferme les couches argilo-gréseuses fossilifères de l'Helvetien, qui occupent une position analogue à La Combert ou à Montévraz, au-devant (le la Berra.

La carrière du Mont-Olivet, d'où l'horizon tire son nom, à l'E du Chatelard, se situe dans la partie supérieure du complexe surmonté immédiatement par le Poudingue de La Sapallaz. Les nombreuses colonies de Brvozoaires inconnus dans les autres niveaux en font tout l'intérêt. [...]

L'horizon affleure immédiatement à l'E du village sur un court tronçon de la route encaissée dans des grès fins en plaques. Plus, haut, il réapparaît à l'extrémité de la croupe cotée 954 où une cassure met en contact (les grès grossiers avec des poudingues que l'on peut attribuer à l'horizon de La Sapallaz. A 100m au NE de La Molleyre, P. 1040, dans une carrière abandonnée en lisière de forêt, des grès plaquetés passent aux Poudingues de La Sapallaz (fig. 37, p. 93).

Les Grès du Mont-Olivet de type grossier sont largement développés dans la croupe rocheuse des Côtes-à-Richard, à l'E des sources du Mausson. On les exploitait jadis dans deux carrières situées au P. 1132 et en lisière de forêt, 250 m au NW de ce dernier point. Les couches tourmentées par de nombreuses cassures gardent une inclinaison générale de 20 à 300 vers le NW. Un banc de poudingues plaque tout le versant W: il représenterait déjà l'horizon de La Sapallaz. Un deuxième, au P. 1103, semble s'intercaler dans les Grès du Mont-Olivet.

Au S du Mausson, nous rattachons à ce complexe quelques bancs de grès conglomératiques exploités temporairement dans une petite carrière, 300 m. au SE des Brenles, à Estévenens (coord. géogr. 168/563,65). La roche contient des Bryozoaires et se confond lithologiquement avec les grès typiques du Mont-Olivet.

Les grès grossiers à Bryozoaires sont stratifiés en bancs de 10 à 20 cm., jaunâtres à l'air, gris verdâtre à la cassure fraîche, très durs, à granulation grossière, homogène, où les éléments atteignent exceptionnellement 4 mm. Les délits montrent des amas verdâtres s'assimilant à des hydrosilicates de fer verts.

Le microscope révèle une roche à base de quartz en grains subarrondis ou à arêtes vives, d'une grandeur moyenne de 0,5 à 1,2 mm, composant environ le 1/4 du sédiment. Les débris siliceux à structure sphérolitique proviennent de silex.

Chez quelques individus, on observe une bordure frangée qui nous fait admettre un début, d'accroissement secondaire des grains de quartz. Cette interprétation que préconise L. CAYEUX (22, p. 159) est confirmée par un premier stade d'envahissement très rare des débris dEchinodermes ou de Mollusques par la silice. Le phénomène s'accentuera dans les molasses plus anciennes.

Les feldspaths représentés par le microline, l'orthose et les plagioclases, sont généralement fort altérés pour aboutir à des aggrégats quartzo-phylliteux ou sont en voie de calcification. Quelques individus, surtout les orthoclases, étonnent par leur pureté et leur fraîcheur. Le nombre des feldspaths arrivés au terme ultime de décomposition donne à la roche sa physionomie propre.

A côté des phyllites ordinaires, signalons comme éléments clastiques des jaspes à radiolaires, des calcaires divers et des roches trop altérées pour se prononcer sur leur nature mais rappelant étrangement les roches vitreuses ou porphyriques contenues en galets dans les grès polygéniques du Rupélien ou du Flysch subalpin.

La compacité de la roche tient à l'abondance du ciment de calcite comblant presque tous les vides. Elle est largement cristallisée, maclée et clivée, ou finement grenue, incolore ou légèrement grise. En cristallisant, le ciment a rejeté la matière argileuse qui s'est concentrée en îlots grisâtres, aux contours flous, noyés dans le ciment de calcite pure. La glauconie fréquente se présente en globules à structure granulée, avec de nombreuses inclusions.

La coupe montre (les sections longitudinales et transversales de Bryozoaires, des sections de Crinoïdes, de piquant d'Oursin, des fragments de test de Mollusques et de Balanes.

Les grès conglomératiques à Bryozoaires en bancs lenticulaires ou dallés à la carrière (lu Mont-Olivet (fig. 4, p. 8), ne représentent qu'une variété du type précédent. On en retire des galets (le jaspe à radiolaires rouges ou verts et des quartzites divers toujours prépondérants sur les roches calcaires, atteignant parfois un diamètre de 15 mm.

Tous les autres types de grès, fins, moyens et grossiers, s'apparentent aux molasses que nous décrirons plus longuement dans le Burdigalien.

Revisione
Habicht J. K. A. (1987) : Schweizerisches Mittelland (Molasse). Internationales Stratigraphisches Lexikon Vol.1 Fasc.7b

Grès du Mont-Olivet (OMM ; «Helvétien»)

Mornod, L. (1949): Géologie de la Region de Bulle (Basse Gruyère): Molasse et bord alpin. - Mater. Carte geol. Suisse [n.s.] 91, p.8.

Originalzitat: «Horizon III: Grès du Mont-Olivet. L'horizon est caractérisé par un gros complexe de 25 à 30 m de couches essentiellement gréseuses, aux affleurements rares et limités aux coupures artificielles et aux carières.» Mornod 1949: 8.

Typlokalität und Typusprofil: Carrière du Mont-Olivet SE von Châtelard. Koord. 565.340/169.285. Typusprofil Fig.4 in Mornod 1949: 8. Formale Einheit. Hiermit bestimmt.

Lithologie: Sandsteine, z.T. grobkörnig und konglomeratische Sandsteine. Mächtigkeit 25-30 m. Genaue Einzelheiten s. Mornod 1949: 8 und Boegli 1972: 79.

Fossilinhalt: Die grobkörnigen Sandsteine enthalten nicht näher bestimmte Bryozoen und Echinodermentrümmer. Boegli 1972: 79 erwähnt auch Brachiopoden und Molluskenfragmente.

Alter: Die Grès du Mont-Olivet bilden eine Unterabteilung der Couches du Gibloux Mornod 1949 (>>> Gibloux, Couches du), die mit den Belpberg-Schichten (>>>) (Helvétien s.l.) korreliert wurden. Altersbestimmende Fossilien fehlen.

Literatur: Boegli 1972: 79; Mornod 1949: 8, Fig.4.

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