Calcaire d'eau douce d'Orbe

Rappresentazione e statuto

Colore CMYK
(0%,11%,72%,8%)
Colore RGB
R: 235 G: 210 B: 65
Rango
Strato litostratigrafico
Uso
Unità in uso.
Status
termine locale (informale)

Nomenclatura

Deutsch
Orbe-Süsswasserkalk
Français
Calcaire d'eau douce d'Orbe
Italiano
Calcare d'acqua dolce di Orbe
English
Orbe Freshwater Limestone
Origine del nome

Orbe (VD)

Varianti storiche

Calcaire d'eau douce éocène d'Orbe (Schardt 1880, Habicht 1987), Calcaire travertin d'Orbe (Rollier 1911), calcaire d'eau douce d'Orbe (Custer 1928), Calcaire d’eau douce d’Orbe + Mergel mit Plebecula Ramondi von Montcherand (Waibel & Burri 1961, Picot 2002, Mojon et al. 2018), Calcaires d'Orbe = Calcaire lacustre (Weidmann 1984)

Componenti

Fossili
  • Charophyta
  • gasteropodi

Characeae (Chara helicteres Brongniart., Chara greppini Heer, Chara siderolitica Greppin), Gastropoda (Planorbis rotundus?, Lymnaeae)

Gerarchia e successione

Limite superiore

dépôts de charriage du faciès torrentiel de la molasse du pied du Jura = Gompholite

Limite inferiore

Repose par l'intermédiaire d'une marne blanche ou rosâtre, grésiforme, sur le calcaire urgonien.

Età

Geomorfologia
  • primo Rupeliano
Età alla base
  • tardo Eocene
Metodo di datazione

Eocène (Schardt 1880), Tongrien (Custer 1928) ou zone à H. tuberculata à la limite Eocène/Oligocène (Weidmann 1984, Berger 1986).

Geografia

Estensione geografica
Unité restreinte à l'anticlinal d'Orbe.
Regione-tipo
Pied du Jura vaudois.
Località-tipo
  • Orbe (VD)
    Caratteristiche del sito
    • typische Fazies
    Coordinate
    • (2530500 / 1175500)
    Nota
    • <p>Localité-type du Calcaire d'eau douce d'Orbe (Waibel &amp; Burri 1961)</p>

Paleogeografia e tettonica

  • USM-J
Paleogeografia
North Alpine Foreland Basin
Termini generici
Tipo di origine
  • sedimentaria

Referenze

Definizione
Schardt Hans (1879) : Notice géologique sur la mollasse rouge et le terrain sidérolithique du pied du Jura. Bull. Soc. vaud. Sci. nat. 16/83, 609-640

p.636: Une couche de marne blanche ou rosâtre, grésiforme, se trouve à la base du dépôt, elle paraît reposer directement sur l’Urgonien ; viennent ensuite 5 bancs de calcaires d’eau douce bitumineux, souvent très compacts et d’une dureté extrême ; ce calcaire est parfois traversé de veines spathiques ; tous les bancs sont séparés par des délits marneux ou grésiformes, et c’est précisément dans ces délits que les grains de Chara se trouvent en plus grande abondance et le mieux conservés. Le dernier banc calcaire est recouvert d’une mince couche terreuse jaune très ferrugineuse. Partout où le calcaire est en contact avec cette dernière, il est visiblement érodé.

Revisione
Picot Laurent (2002) : Le Paléogène des synclinaux du Jura et de la bordure sud-rhénane: paléontologie (Ostracodes), paléoécologie, biostratigraphie et paléogéographie. GeoFocus 5, 240 p.

p.19: Calcaire d’eau douce d’Orbe :

SCHARDT (1880) décrit ce dépôt ainsi : « Une couche de marne blanche ou rosâtre, grésiforme, se trouve à la base du dépôt, elle paraît reposer directement sur l’Urgonien ; viennent ensuite 5 bancs de calcaires d’eau douce bitumineux, souvent très compacts et d’une dureté extrême ; ce calcaire est parfois traversé de veines spathiques ; tous les bancs sont séparés par des délits marneux ou grésiformes, et c’est précisément dans ces délits que les grains de Chara se trouvent en plus grande abondance et le mieux conservés. Le dernier banc calcaire est recouvert d’une mince couche terreuse jaune très ferrugineuse. Partout où le calcaire est en contact avec cette dernière, il est visiblement érodé. »

Après la découverte d’oogones de Chara helicteres Brongn. dans les marnes et de planorbes et de limnées mal conservées, SCHARDT considère ce dépôt comme Eocène , la «couche terreuse», serait Sidérolithique. CUSTER (1928) a de nouveau examiné ces affleurements, mais ne put rien ajouter ; il les considère comme Tongrien et comme un équivalent des Calcaires d’eau douce à Lymnea longiscata du Lac de Ter du Jura vaudois, ainsi que la Raitsche de la Terre Jaune du bassin de Delémont, dans l’Oligocène inférieur = Sannoisien.

WEIDMANN (1984) étudie le calcaire lacustre d’Orbe et mentionne à sa base des petits lamellibranches Pisidium personatum Malm et des charophytes, à savoir Harrisichara tuberculata (Lyell) Gr. et Nitellopsis (Tectochara) aff. latispira Feist. WEIDMANN (1984) considère le Calcaire lacustre d’Orbe comme étant de l’Eocène supérieur à l’Oligocène inférieur déduit des charophytes caractéristiques de la zone de Bembridge.

BERGER (1986) a revisé les charophytes de Schardt et les place dans la zone à H. tuberculata.

Comme localité-type, correspond la colline de la ville d’Orbe, 10 km SW d’Yverdon (coord. 530.5 /175.0-176.0), au pied du Jura vaudois.

La répartition de ce calcaire d’eau douce ne s’étend que dans l’anticlinal d’Orbe.

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