Gompholite d'Ajoie

Rappresentazione e statuto

Colore CMYK

(0%,10%,71%,6%)

Colore RGB

R: 240 G: 215 B: 70

Rango

Formazione litostratigrafica

Uso

Unità in uso.

Status

termine informale

Nomenclatura

Deutsch

Ajoie-Gompholith

Français

Gompholite d'Ajoie

Italiano

Conglomerato di Ajoie

English

Ajoie Conglomerate

Origine del nome

Ajoie (JU), en particulier entre Delémont et Develier

Varianti storiche

Elsgauer Nagelfluh (Rollier 1893), Gompholithe d'Ajoie = Elsgauer Juranagelfluh (Rollier 1910), Gompholithe d'Ajoie (Rollier 1912a), Elsgauer Nagelfluh = Gompholithe d'Ajoie (Waibel & Burri 1961), Conglomérats et calcaires d'eau douce concrétionnés = Gompholthe d'Ajoie (Pfirter 1997), Gompholite d'Ajoie (Mojon et al. 2018)

Descrizione

Potenza

Max. environ 40 m à Châtelat.

Gerarchia e successione

Unità di rango superiore

• Gompholites et Conglomérats

Limite superiore

Molasse alsacienne

Limite inferiore

Meeressand ou contact érosif sur le Bohnerzkonglomerat.

Età

Geomorfologia

• Rupeliano

Età alla base

• Rupeliano

Metodo di datazione

Eocène (Greppin), Oligocène moyen (Nagelfluh d'Ajoie ; Rollier) ou Rupélien (Baumberger 1934).

Geografia

Estensione geografica

Bassin central de Delémont (Develier-Châtillon), environs d’Undervelier, gorges du Pichoux, vallée de Bellelay, vallée de Châtelat-Sornetan (Petit Val) et vallée de Tavannes-Tramelan.

Regione-tipo

Ajoie (JU), principalement aux environs de Porrentruy.

Paleogeografia e tettonica

• UMM-J

Termini generici

• Delémont-Becken
• Ajoie-Golf

Tipo di origine

• sedimentaria

Condizioni di formazione

Fan alluvial / cordon littoral. Dans les environs d’Undervelier il a la même composition que le Calcaire de Daubrée de l'Eocène.

Metamorfismo

non metamorfo

Referenze

Definizione

Rollier Louis (1893) : Structure et histoire géologiques de la partie du Jura central comprise entre le Doubs (Chaux-de-Fonds), le val de Delémont, le lac de Neuchâtel et le Weissenstein. Mat. Garte geol. Suisse 8/1

p.243: A côté de quelques roches énigmatiques (galets de brèches), tous les galets de la gompholithe sont portlandiens et kimméridiens. Les caractères de la gompholithe sont en outre des impressions sur les galets, et des éraillures avec sertissages de grains de fer ou de quartz.

Revisione

Picot Laurent (2002) : Le Paléogène des synclinaux du Jura et de la bordure sud-rhénane: paléontologie (Ostracodes), paléoécologie, biostratigraphie et paléogéographie. GeoFocus 5, 240 p.

p.21: Gompholithe d’Ajoie

ROLLIER (1893): «A côté de quelques roches énigmatiques (galets de brèches), tous les galets de la gompholithe sont portlandiens et kimméridiens. Les caractères de la gompholithe sont outre des impressions sur les galets, et des éraillures sur des sertissages de grains de fer et de quartz».

D’après LINIGER (1925), cette gompholithe est découverte à Develier, faite uniquement de galets kimméridgiens, à l’exception d’un galet de calcaire de Vérènes (Séquanien supérieur). La Gelberde remaniée (Oligocène inférieur, Sannoisien) est présente sous forme de particules qui colorent les couches en jaune. Ensuite, BIRKHAÜSER (1925) montre que ce fan alluvial dans les environs d’Undervelier a la même composition que le conglomérat éocène (Calcaire de Daubrée). Ces éléments appartiennent au Malm et atteignent une grosseur de 10 cm ; de plus des pisolithes de fer sont remaniés, et, plus loin, des blocs de Bohnertzkonglomerat sont trouvés. La gompholithe d’Ajoie se distingue très clairement du Bohnerzkonglomerat par sa cohésion plus faible entre ses éléments». A Bressaucourt, les blocs sont par endroits perforés par des Pholades.

La position stratigraphique de ce dépôt s’observe à la sortie sud des Gorges du Pichoux, où la Gompholithe d’Ajoie érode le Bohnertzkonglomerat ; les blocs eux-mêmes constituant la base du Stampien. Le versant présente de la Molasse Alsacienne, qui appartient au Chattien. La formation conglomératique a été mise par GREPPIN dans l’Eocène, alors que Rollier l’a mise ensuite dans les Nagelfluh d’Ajoie de l’Oligocène moyen ; puis elle est enfin placée par BAUMBERGER (1934) dans le Rupélien. L’épaisseur de la Gompholithe d’Ajoie est d’environ 40 m à Châtelat.

Aucune localité-type n’a été nommée. Le nom provient de la région d’Ajoie = Elsgau = environs de Porrentruy. La dénomination Gompholithe d’Ajoie est encore usitée.

Comme répartition régionale, on considère le bassin central de Delémont (Develier-Châtillon), les environs d’Undervelier, les gorges du Pichoux, la vallée de Bellelay, la vallée de Châtelat-Sornetan (Petit Val) et la vallée de Tavannes-Tramelan. HUG (1996) mentionne très brièvement un affleurement au sud des gorges du Pichoux, composé d’un conglomérat qu’il estime de l’Eocène.