Calcaire de la Jogne

Rappresentazione e statuto

Colore CMYK

(28%,7%,0%,10%)

Colore RGB

R: 165 G: 215 B: 230

Rango

Formazione litostratigrafica

Uso

Unità in uso.

Status

termine informale

Nomenclatura

Deutsch

Jogne-Kalk

Français

Calcaire de la Jogne

Italiano

Calcare della Jogne

English

Jogne Limestone

Origine del nome

Gorges de la Jogne (FR)

Varianti storiche

Malmkalk (Büchi 1923), Calcaires de la Jogne (Anatra et al. 1980), Jogne-Formation

Descrizione

Potenza

110 m à la localité-type (Anatra et al. 1980)

Gerarchia e successione

Unità di rango inferiore

• «Calcaire bréchique»
• Membre des Vuavres
• Membre de la Planière

Unità sovrastante

• Formation de Villarbeney

Età

Geomorfologia

• Tithoniano tardo

Età alla base

• Oxfordiano medio

Metodo di datazione

Ammonites (Guillaume 1957) et calpionelles (Remane in: Anatra et al. 1980)

Geografia

Regione-tipo

Massif du Montsalvens (FR)

Referenze

Definizione

Anatra Serge, Ackermann Anton, Homewood Peter (1980) : Les faciès de l'Ultrahelvétique du Montsalvens (Préalpes externes) et la région d'Anzeinde (Préalpes internes). Eclogae geol. Helv. 73/1, 283-292

p.287: h) Calcaires de la Jogne

Dans les gorges de la Jogne (575.500/161.700), ce terme mesure 110 m. A la

base, c'est une alternance de 45 m de calcaires noduleux et lités («mudstone», «biowackestone») montrant les effets de la «subsolution» (Hollmann 1964) et de la «microstylolitisation» (Wanless 1979). Alors que les effets du concrétionnement ou de la bioturbation ne sont pas manifestes, ces processus ont pu quand même jouer un rôle dans la formation de ces faciès noduleux.

Par dessus viennent 65 m de calcaires plaquetés («mudstone». «bio-wackestone») en bancs décimétriques, dont quelques-uns montrent un granoclassement (calcisiltite à calcilutite) et des laminations parallèles, ce qui suggère leur dépôt par

courants de turbidité. Au sommet, la séquence est couronnée par 6 m de calcirudites bréchiques, calcarénites et calcilutites «biograinstone», «biowackestone»). L'âge de ces faciès s'étend de l'Oxfordien moyen au Portlandien supérieur (zone A2), selon des ammonites (Guillaume 1957) et des calpionelles (dét. J. Remane).